« S'écouter et écouter les autres »
Bruno Bettelheim, pédagogue, psychologue et grand amateur de l'imaginaire, a souvent souligné qu'un conte n'est pas fait pour être lu à haute voix, mais pour être narré. L'oral amène une « plus grande souplesse », le « plaisir partagé » et aboutit à un « meilleur échange émotionnel » entre le conteur et son public.
Nous le savons : un conte vit et se développe. Un récit est toujours un acte unique, impossible d'être répété. Il dépend de l'ambiance, de l'humeur du conteur, mais surtout du public et de ses réactions.
Conter une histoire implique
écouter son public
écouter son public
À tout moment de sa performance, le conteur s'écoute et écoute son public. Pendant son récit, il réagit aux réactions du public qui rythment l'histoire, qui décident quel personnage est « bon » ou « mauvais » et mérite leur sympathie, et elles peuvent même changer le moment de la fin et la fin elle-même de l'action.
Toutefois, écouter les autres ne fait pas seulement partie du récit, mais aussi de la création du conte. Car une histoire n'est pas engendrée dans le calme éternel d'une pièce isolée. Au contraire, elle naît du contact avec les gens, avec leurs soucis, avec leur joie et leur tristesse. Pour savoir conter, il faut d'abord savoir s'écouter et écouter les autres.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Jean-Marc Talamoni
L'imaginaire et l'esprit libéré Contenu des ateliers Travaux pratiques Communication et développement de l'imaginaire L'imaginaire à la rencontre de soi Imaginaire et confiance en soi Conte classique et vie en société Création de conte et art de la communication orale S'écouter et écouter les autres Oralité, langage du corps et gestuelle À quelle public les ateliers s'adressent-ils ?
Un conte est la somme de tout ce qui fait bouger le monde, émeut les gens, les rend heureux et leur permet de pleurer et de rire...
...et seul un conteur qui sait écouter son entourage a, finalement, quelque chose à raconter à son public.